Le syndrome métabolique

 

Près de 15 % des français sont touchés par le syndrome métabolique, à proportion égale entre les femmes et les hommes.

Pour autant, le syndrome métabolique n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt les signes avant coureurs qui augmentent le risque d’AVC (Accident vasculaire cérébral), diabète type 2 ou maladies cardiaques.

 

✾ Quels sont les signes et comment le dépister ?

La définition varie selon les pays, néanmoins ce syndrome est observé lorsque 3 ou plus des facteurs à risques suivants sont présents :

➺ Embonpoint abdominal (tour de taille supérieur à 80 cm chez la femme et 94 cm chez l’homme)

➺ Taux élevé de triglycérides sanguins

➺ Hypertension

➺ Faible taux de HDL (« bon cholestérol),

➺ Glycémie élevée

En cas de doute, n’hésitez pas à demander à votre médecin de vous prescrire des analyses (taux de glucose, de lipides, ..)

 

✾ Facteurs de causes et solutions  :

Nous ne sommes pas tous égaux. Selon les gênes transmises nous avons des facteurs de risques différents. Si dans votre famille il y a ce type de facteurs, le syndrome métabolique sera à surveiller. Cela ne signifie pas pour autant que vous l’aurez car d’autres facteurs rentrent en ligne de compte.

En effet, notre hygiène de vie joue un rôle primordial sur notre santé.

➺ La sédentarité

Pratiquer une activité physique est le meilleur moyen d’éviter tout risque. Il est préconisé 30 à 60 minutes de sport par jour et à défaut 5 fois par semaine. Marche, cardio, natation, jogging, à vous de choisir.

➺ Une alimentation trop riches, trop sucrés, trop grasse.

Bien évidemment il sera préconiser de réduire l’apport calorique en restreignant l’apport de gras saturés. En revanche les bons gras type Omega polyinsaturés de type 3 (petits poissons, huile de colza) ainsi que les monoinsaturés type Oméga 9 (Huile Olive, avocat) seront les bienvenus.

Conseil : limiter sa consommation de sels et augmenter la portions de légumes.

➺ Le manque de sommeil qui indirectement joue un rôle sur notre humeur et nos pulsions alimentaires

Instaurer des heures de sommeils régulières, favoriser le sommeil réparateur en instaurant des rituels pré-sommeil (se couper de l’electronique, pratiquer des respirations, dormir dans un espace apaisant,…)