La chenille

Les Lépidoptères (chenilles) sont des larves de différents papillons. Ce sont principalement des « insectes broyeurs » qui vont manger le feuillage, certaines pouvant même attaquer la tige.

Il est vrai qu’elles peuvent créer pas de dégâts dans nos jardins et nos potagers. Pour autant il existe des solutions naturelles et des moyens préventifs de les éloigner.

 

Les différentes catégories de chenilles

Avant toute chose, il est important de connaître l’identité de nos « bêbêtes » pour nous permettre d’utiliser par la suite, des plantes hôtes. Voici quelques exemples de différentes chenilles  que l’on peut retrouver sur nos cultures florales et légumières.

 

–       Noctuelles défoliatrices : petites chenilles vertes, agissant la nuit, elles sont très polyphages.

–       Noctuelles racinaires : chenilles de couleur vert gris

–        Zeuzère : très grosses chenilles se trouvant dans les branches ou jeunes troncs. Elles peuvent tuer un jeune arbre (il va bloquer sa montée de sève et le vent cassera les branches affaiblies) . C’est un insecte xylophage, qui creuse une grosse galerie et rejette en général de la sciure rosée.

–       Carpocapse : petits papillons.  A son stade larvaire : petite chenille rose qui va creuser des galeries dans les fruits, comme les pommes.

–       Piéride du chou : provoque des  dégâts sévères

–       Processionnaires : chenilles de couleur marron avec des poils se trouvant principalement sur les pins, elles peuvent défolier entièrement l’arbre. Très dangereuse pour les animaux, notamment les chiens qui se promènent sous les pins dans le sud de la France.

 

Agir en prévention : vos mains et un sécateur !

C’est l’une des meilleures solutions et elle n’a aucun impact écologique ! Il faut repérer le plus rapidement les dégâts. Observez les jeunes feuilles, les tiges … Enlever  les chenilles  puis coupez au sécateur la tige qui a été mangée.

 

Privilégier un espace suffisant entre vos plantations

Cela permettra de nourrir et développer vos chenilles, sans qu’elles s’en prennent à vos cultures.

Il faut avant toute chose les reconnaître car chaque plante à sa chenille (il y aura une attirance au niveau de l’odeur, la couleur…), voici quelques exemples :

–       Orties : Paon du jour, Petite tortue, belle-dame

–       Graminées : Amaryllis, Procris

–       Rosacées :  Hespérides tachetées, Flambé

 

Pour connaître au mieux le répertoire des plantes hôtes et les chenilles, je vous conseille l’ouvrage d’Angelo Santin, intitulé , « Répertoire des plantes hôtes et de substitution des chenilles de Lépidoptères du monde. »

Un grand merci à Ambre pour cet article !

« Hello ! Je m’appelle Ambre, j’ai obtenu le BTSA Production Horticole à Antibes. Lors de mes stages et de mon expérience professionnelle j’ai appris le métier de producteur horticole, notamment les plantes en pépinière, plantes à parfums, méditerranéennes et tropicales. Je souhaiterai devenir une future agricultrice proposant aux consommateurs de la région PACA, des produits de qualité, et développer une agriculture favorable à l’environnement. Pour le moment, je débute une formation d’un an sur la cueillette et l’utilisation des plantes sauvages, afin d’étudier un peu plus mon environnement. Depuis toute petite, je porte une attention particulière pour l’environnement et vivant dans la région du sud, j’ai toujours été intéressée et intriguée de la beauté que nous offrait la nature ».